Les Etats Unis d'Amérique - D'Elizabeth City à Océan City


Lundi 16 juillet 2001.

Nous décollons vers 08 h 00, les mouches ne sont pas encore en vol.
Je m'engage tranquillement dans la partie la plus sauvage du marécage. Les berges fusionnent avec l'eau épaisse et sombre de ce canal quasi abandonné.
En tout j'aurai touché 12 fois là-dedans, dont 4 ou 5 fois assez rudement. Le canal est infesté de troncs d'arbres à semi immergés plantés dans la vase. Impossible d'en éviter certains.
Il y a quelque chose d'assez gros qui sort de l'eau sur bâbord et qui monte sur la berge. C'est un ours ! Voilà une rencontre bizarre dans un tel contexte, on s'attendrait à en voir lors d'une randonnée pédestre, non du cockpit d'un bateau. C'est beau, mais c'est infesté de ces putains de saloperies de mouches jaunes qui piquent 10 fois plus fort qu'un moustique. Le cockpit est envahit et je mouline ma casquette Wright Line dans tous les sens.
Les salopes s'accumulent pêle-mêle sur le plancher, quelque fois minou me donne un coup de main, ou plutôt un coup de patte.
Enfin le canal s'élargit et l'écluse de Deep Creek apparaît enfin car elle marque la fin du marécage et des mouches !! Le passeur est sympa et nous donne quelques bons tuyaux pour entrer dans Norfolk.

15 h 30. Nous sommes derrière un gros cargo qui manœuvre avec l'aide de 2 remorqueurs. Comme les ponts ferment à 15 h 30 pour les plaisanciers, je me colle au cul du mastodonte et passe le premier pont. Le deuxième est un petit farceur qui commence à descendre son pont alors que je suis entrain de passer dessous. Moi je gueule à la VHF Canal 13 pour savoir s'il sait qu'on est dessous, mais le merdeux ne répond pas. Le pont ralentit seulement un petit peu pour nous permettre de passer. J'ai eu peur !!
L'autre pont est franchi toujours derrière le monstre sans problème. En longeant les quais pour atteindre le point d'ancrage, j'aperçois une petite alcôve où se tient un voilier. On peut s'y amarrer gratuitement à condition de ne pas y rester la nuit. Alors j'y vais, ça m'évitera de gonfler l'annexe pour descendre à terre.

19 h 00. Nous avons fait un tour à terre, c'est sympa sans plus. On ne rencontre personne, les rues sont désertes.
Alors décollage vers le mouillage avec un dessert made in Thérèse : banane, maïs, coco !! C'est super bon.
En entrant dans le bateau après notre promenade, ça puait la merde ! Hasard, minou a la diarrhée. Il s'est signé heureusement près des chiottes, là où c'est facile à nettoyer.
OK dodo maintenant. La route est rentrée. Si tout va bien nous serons à Atlantic City dans quelques jours.

 

Mardi 17 juillet 2001.

Je passe la matinée à nettoyer Winnibelle. Le pont et le cockpit étaient sales après les canaux et le séjour à terre.

13 h 30. Nous entrons à la marina de Portsmouth pour y faire le plein d'eau, de glace et de gas-oil.

14 h 00. Départ vers la sortie. Je vois sur mon tribord une flopée de bâtiments de guerre américains. Le trafic est dense, la rivière est calme, le vent Sud-ouest 10 nœuds à peine.

17 h 25. Nous passons l'entrée de la rivière vers la grande baie dont l'entrée est gardée par les Cap Henry et Charles. Pour l'instant rien à signaler même si Thérèse me dit que la prochaine risque d'être la désolidarisation de la quille !!! Je ne veux même pas y penser.

22 h 20. Je sors petit à petit de la zone encombrée de tout un tas de petits trucs. Ca clignote dans tous les sens, la mer est assez agitée, le vent est Sud-sud-est 20 nœuds maintenant. J'ai les tripes nouées par la crainte de quelque chose d'inattendu liée au bateau et à ses points faibles. Quand je pense avoir tout sous contrôle, une merde pointe son nez à nouveau. Ca passera avec le temps si tout se déroule bien.

00 h 35. Je viens de faire un point. Tout est correct, le bateau marche bien, il est réduit au génois seul car je remonte vers le Nord avec un vent ¾ arrière (Sud-est). Le chat est en phase teacook, il dévore mon maillot de bain, ou ce qu'il en reste ! Je suis fatigué et inquiet. Après une si chaude alerte, on est trois fois plus sur ses gardes qu'à l'accoutumée.

03 h 15. Je viens de tangonner le génois avec la poulie et le bras supplémentaire. C'était du sport à cette heure matinale. La mer est musclée et je ne souhaite pas rencontrer de navires d'un peu trop près car avec tout ce bastringue ce n'est pas évident de changer de trajectoire. Thérèse est malade et rejette dans l'atmosphère quelques gaz, fort heureusement non accompagnés !!

04 h 30. Je ne dors pas beaucoup. Lors d'une de mes sorties dans le cockpit, je sens une odeur sournoise qui vient me chatouiller les narines désagréablement. Il s'agirait de merde, de merde de chat pour être plus exact. Mais je ne localise pas le pâté. Peut-être est-il sur le plancher du cockpit. Je hume les surfaces comme un chien puis, oh délice matinal, je mets le pied droit dans une substance molle et froide. Immédiatement l'odeur m'attaque les sens car, tout le monde le sait, quant on remue de la merde, ça pue !!
Je suis obligé de sortir brosse, Cif, eau et seau d'eau pour nettoyer tout ça. C'est bien tout de même, il a fait ça dehors cette fois-ci.


 
Mercredi 18 juillet 2001.

08 h 00. Le ciel est triste, les nuages bas. On entend des avions de chasse effectuer quelques exercices au-delà de la vitesse du son.
Thérèse est malade, elle embrasse les toilettes ce matin ! Moi je suis fatigué par le manque de sommeil. J'ai dû réduire la toile vers 4 h 30 mais maintenant la vitesse du vent est tombée de 25 à 10 nœuds.

10 h 00. Je prends la météo. Merde ça va passer au Nord-est cette nuit. J'espère qu'on aura suffisamment avancé pour le prendre au moins au prés serré sur un seul bord. Ils annoncent des orages aussi. Ceux-là je les attends les fesses serrées des fois qu'ils veulent m'en mettre une, de claque !

13 h 05. Plus de vent. Je démarre le Volvo.

13 h 45. J'ai décidé de me rendre à Océan City. Le vent est nul et les prévisions donnent du Nord-est pour cette nuit. Autant s'arrêter car je ne tiens pas à faire du prés serré dans le courant du Gulf Stream. Et puis du prés j'en ai assez bouffé. Je rentre jusqu'à ce que le vent soit de nouveau favorable.

18 h 00. Je mémorise la passe de Océan City. On m'avait dit qu'elle était dangereuse mais là, je ne m'y attendais pas du tout à ce point. D'abord l'approche laisse deviner une bande épaisse de brouillard. Et ça, c'est particulièrement chiant en bateau voire très dangereux. J'arrive à vitesse réduite sur la première bouée rouge, la deuxième est immédiatement à gauche, une bouée verte qui s'incline sous l'effet d'un fort courant rentrant. Il n'y a plus d'autres options que celle de rentrer là-dedans. Je n'y vois rien mais ça va très vite.
Les jetées sont submergées et créent des tourbillons impressionnants à droite comme à gauche. J'ai l'impression d'être aspiré par un immense vagin (c'est une idée fixe !).
La prochaine rouge est particulièrement impressionnante. Je suis obligé de donner un grand coup d'accélérateur pour pouvoir la laisser sur ma droite. Je la passe de très près et elle me donne l'impression d'être traînée par un gigantesque animal marin tellement le courant est fort.
Il faut réfléchir vite et prendre la bonne décision : à droite ou à gauche ? Je choisis à droite. C'est la bonne, je jette finalement la pioche en face d'une marina par 4 m d'eau. Ouf !!
On va pouvoir se reposer au calme. Thérèse m'a confirmé le chiffre des bouées et leur position durant la pénétration.

19 h 30. Nous mangeons du chou sauté avec du lard et des oignons. C'est délicieux, après les fayots d'hier qui ont occasionnés des pets pourris et puants à l'intérieur de mon trou de balle, ça devrait dégazer encore pas mal ce soir. (Pauvre Thérèse !). Le point météo donne du Nord-est de 20 à 25 nœuds jusqu'à au moins vendredi. On est là pour quelques jours.

20 h 35. Je suis cassé, Thérèse m'oblige à prendre une douche. C'est froid !! On est beaucoup plus au Nord que les Bahamas et la température de l'eau s'en ressent durement, surtout sur la peau.

 
Jeudi 19 juillet 2001.

Comme prévu, le vent est Nord-est 20 à 25 nœuds heureusement, nous sommes bien à l'abri dans cet inlet remué par les courants.
Je me suis levé avec la fibre du bricolage suractivée ce matin. La pompe de cale, qui m'emmerde depuis le début du voyage, est proprement démontée. La membrane est percée, foutue, j'en fabrique une nouvelle avec de la chambre à air de pneu de voiture que j'ai en stock. Ca marche bien, les clapets sont bons.
Ensuite je remplace le tuyau témoin de gas-oil qui est mort et trop court de surcroît. Si j'oublie de fermer le petit robinet quand le réservoir est plein, c'est la catastrophe à chaque vague j'ai une giclée de gas-oil dans le bateau. Maintenant un nouveau tuyau transparent remonte jusqu'au niveau des hublots.

Thérèse dort à l'avant. Bientôt il lui faudra reprendre le rythme infernal de la vie parisienne… Alors, qu'elle en profite.
Le ciel est gris, le vent de Nord-est s'intensifie dans l'après-midi.

15 h 30. C'est la renverse en même temps qu'un grain. Le bateau zigzague car le vent est contre-courant. Je décide de réparer le drapeau (quelle décision !).
Thérèse prépare un pain et une purée pour ce soir. La vie à bord suit son cours tranquille pour l'instant heureux.

22 h 50. Je travaille sur le drapeau jusque tard dans la nuit puis vais me coucher.

 
Vendredi 20 juillet 2001.

Le drapeau est finit dans la matinée. Au moment où je me précipite à l'extérieur pour l'installer, je me fracasse les orteils sur le rail de grand voile.
Ca fait fichtrement mal. La peau est coupée au niveau de la naissance des ongles. Ce n'est pas grave même si ça pique.

13 h 30. Je mets l'annexe à l'eau, le moteur est bloqué par l'oxydation. Heureusement je le décoince par le volant de démarrage. Ici sans moteur, c'est tout simplement impossible de se rendre à terre. Trop de courant. Je découvre une petite ville balnéaire du type de St Cyprien Plage en été. Des milliers d'américains déambulent le long d'un boardwalk comme à Deauville. J'effectue quelques achats essentiels et en rentrant, un américain dont c'est l'anniversaire aujourd'hui (58 ans), m'offre à boire contre une conversation. Il veut en savoir plus sur mon aventure. Ils sont sympas et je les quitte une heure plus tard.
De retour au bateau, je décide Thérèse à s'enfiler une jolie robe et à venir faire un tour à terre. Là c'est l'Amérique des bidochons qui prennent leurs vacances. Ils sont pratiquement tous obèses. Nous n'en revenons pas de tant de graisse en mouvement. Certaines obèses atteignent un âge qui ne leur permet plus de se mouvoir librement, alors elles se déplacent dans des petites voiturettes aérodynamiques. Un gros tas de graisse sur une merveille de technologie, c'est ça l'évolution d'une société de consommation avancée !
Nous repassons par le supermarché du coin avant de repartir pour le bateau où nous finissons la soirée avec un petit verre de vin et un bon repas, de la soupe de riz au bœuf. C'est très bon et c'est la première fois pour moi !

 
Samedi 21 juillet 2001.

Le vent est toujours Nord-est mais semble orienté à l'Est. La météo donne du Sud-ouest pour la nuit de demain et lundi, patience. Je passe la matinée à sortir les mousses, les draps, etc. Je nettoie tout, même la table à cartes.

13 h 00. Thérèse me fait des pâtes à la bolognaise avec le reste de bœuf. Le chat a toujours la diarrhée, alors Thérèse lui donne du médicament contre ce genre de problème. Les pilules sont destinées aux adultes humains mais en lui administrant une petite dose peut-être que ça l'aidera. Nous retournons à terre où nous nous baladons sur la plage, mais Thérèse est PMS, donc très chiante. Nous nous séparons et nous retrouvons par hasard une heure plus tard. On se paie une glace (5,25 dollars) et nous retournons au bateau pour un verre de sangria.
Les pommes étaient fades à manger crues alors j'ai droit à des beignets de pommes. Délicieux. Et hop au plumard.
Demain le vent passera peut-être au Sud. En attendant j'ai cogité ce soir sur une solution pour étanchéifier ma descente. Et j'ai trouvé. Il me faudra construire une petite superstructure qui protègera uniquement la descente. Elle me permettra aussi de veiller tout en restant à l'intérieur au sec.

 
Dimanche 22 juillet 2001.

Le vent est toujours Nord-est. Consternation. Il faut encore attendre. Pour l'instant la matinée se résume en nettoyage car le chat avec sa diarrhée nous oblige à laisser la litière à l'intérieur durant la nuit. Au matin il faut nettoyer les grains de litière qu'il répand un peu partout autour. Ca l'amuse en plus. Il sort de sa litière en bondissant et pourchasse les grains qui rebondissent sur le plancher en faisant des bruits qui doivent lui sembler très agréable.

12 h 30. Je pars seul à terre pour faire un tour. Toujours la même chose, les obèses croisent les gros et les gros tiennent la main à des grosses qui donnent naissance à des petits gros qui jouent avec des gros chats dans un pays ou en plus d'être grand, tout est surtout gros et gras.
Nous faisons figure de réfugiés politique échappés d'Ethiopie ! Je reviens à bord où Thérèse m'a préparé un sandwich au fromage.
Ce soir nous mangerons du poulet, carottes, petits pois. Avant le repas du soir, j'emmène le chat à terre sur une petite plage et des grandes herbes. Il s'éclate pendant une heure puis de retour au bercail on est tous les deux Thérèse et moi postés au garde à vous devant le chat en position contractée sur un trou de sa litière.
Tout ça pour voir si le traitement va faire de l'effet. Ca marche il nous a chié un étron semi-dur.
Encore deux ou trois jours et il sera rétablit ! Je passe une heure à bien cogiter ma navigation.
Nous irons directement vers Boston via le canal du Cape Cod pour couper.
Demain j'espère que le vent passera au Sud-est comme annoncé encore ce soir puis dodo.

 
Lundi 23 juillet 2001.

Debout à 7 h 00 pour observer la situation. Le vent est Sud-est. Je prépare tout sur le pont annexe, moteur, amarrages pour aller faire de l'eau puis, je me repose en attendant 12 h 30, une demi-heure avant la renverse.

11 h 45. On attend toujours mais ce vent est repassé à l'Est ! On part quand même.

12 h15. Je mets en route doucement. Cela fait quelques jours que nous vivons au ralenti à cause de cette escale forcée, et comme d'habitude, le bateau va vite nous remettre en marche à la bonne vitesse, car au moment de lever l'ancre qui se trouve maintenant à pic, rien ne bouge. L'avant du bateau s'enfonce, mais l'ancre, elle, reste obstinément au fond. Alors au fond comment, sous quoi est-elle bloquée, sous de la ferraille ? Une seule façon de savoir : plonger et plonger vite car la marée va bientôt renverser. Il faut partir au début de la renverse avec un petit courant descendant. J'enfile l'équipement adéquat et me voilà dans l'eau. Elle est plus froide que dans le Sud. Déjà je commence à sortir de ma torpeur. Au fond, à 5 m, je ne vois pas l'ancre. La visibilité est bonne à 60 cm mais il n'y a que la chaîne qui sort du sable et pas l'ancre. Je creuse, rien. Je remonte et redescend encore pour creuser plus profond. Je n'atteints toujours pas la flèche de l'ancre (ou verge comme on veut).
Je remonte à bord et effectue des manœuvres en tirant au moteur dans tous les sens. Ca ne bouge toujours pas d'un cheveu. J'ai déjà des flashes de moyens à employer, gros bateau pour tirer avec un gros gaindeau, pompe à aspirer le sable, etc.
En fait avec ce courant incessant, du sable se dépose par couches successives sur l'ancre déjà bien plantée. Je découvre à mes dépends, que l'Orin aurait été bienvenu dans le cas présent. Je décide de capeler la chaîne à pic sur mon winch d'écoute de génois. Je tire là-dessus à mort. Ensuite Thérèse suggère de pousser au moteur, ce que je m'apprêtais à faire, et à mon grand soulagement (une fois de plus !!) l'ancre décroche.
Ensuite, j'en profite pour mettre une anode neuve sur l'arbre. L'ancienne ne s'y trouve plus. Là encore, cette plongée aura servi à me faire découvrir un problème fâcheux s'il n'était pas traité à temps. Cette anode empêche l'intérieur du moteur de se bouffer.

Nous faisons le plein d'eau à la marina d'en face, un bloc de glace et un poisson mort que Minou, ce couillon, est allé chercher dans la poubelle du quai.
Il l'a bouffé en plus sur le lit à l'avant !! Thérèse le lave ainsi que le drap et nous voilà enfin sur l'Océan. Le vent est idéal, tranquille et orienté petit largue.
Pour l'instant tout va bien.

16 h 30. J'attrape une sorte de petit bar avec la traîne. Plus tard j'apprendrais qu'il s'agit d'un blue fish. Nous donnons la tête à Minou. Comme il est étrange qu'un aussi petit adorable animal de compagnie puisse offrir un spectacle de carnage d'une violence incroyable : il déchiquette, découpe, mastique, avale une tête entière sauf les dents qu'il a dédaigné !!! Heureusement que ces animaux là ne dépassent pas 40 cm de long.

17 h 30. Nous attrapons un deuxième de ces poissons. Notre repas est assuré. Une salade de tomates, maïs, oignons et les deux poissons frits avec un jus de citron vert. Une fois la vaisselle faites, nous discutons et nous préparons pour la nuit. Thérèse est dans sa couchette et sous la couette. Le chat me suit où que j'aille.Présentement il m'accompagne sur la table à cartes. Le vent est toujours clément 10 nœuds environ. J'entame cette xième nuit de veille avec en ligne de mire, le canal de Cape Cod et au-delà, Boston.

00 h 45. Le vent oriente Sud se qui implique de ferler la grand voile et bien sûr de tangonner le génois. Toujours sport en pleine nuit avec un fort roulis et le chat qui veut à tout prix me prêter main forte.

03 h 30. Tout le monde se lève pour aller pisser. Mes tranches de 22 minutes m'ont mis sur les genoux. C'est là que je fais de conneries. Heureusement celle-là est minime. Je présente ou plutôt tente de présenter la litière au chat mais une vague plus importante que les autres me projette contre le dossier de la banquette tribord dans le cockpit. Je me retrouve avec ¼ de la litière sur les genoux dont une bonne partie sur le coffre. Grand nettoyage à 03 h 30, c'est fun d'entretenir un chat à bord d'un voilier qui voyage !
C'est toujours la première nuit. Heureusement les éléments sont demeurés cléments toute cette nuit.








































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